Le médecin N’Famara Camara a présenté mardi 11 janvier dans les locaux des Éditions L’Harmattan à Paris, son roman intitulé : Les Espoirs perdus. Amis, proches et collaborateurs ont assisté à cette dédicace assujettie à un protocole sanitaire strict. La Covid oblige !

PHOTO. Les amis de N’Famara Camara l’honorent
Par Sitanews

Les Espoirs perdus est le deuxième roman du médecin guinéen, N’Famara Camara après Âme noire en péril qu’il a sorti en 2016 sous la bannière de la maison Edilivre.

Ce second ouvrage de N’Famara Camara est publié chez les Éditions L’Harmattan-Guinée. À la fois suggestif et interpellateur, le roman Les Espoirs perdus meuve un sursaut d’éveil de conscience individuelle et collective sur la situation du continent africain depuis sa « libération » de la cangue impérialiste.

A propos de l’auteur N’Famara Camara : Médecin de formation, il a aussi un goût très développé pour l’écriture. Après ses études supérieures en médecine à l’université Gamal Abdel Nasser de Conakry (Guinée), N’Famara CAMARA va ensuite s’inscrire à l’université d’Aix-Marseille (France) en Master Santé Publique où il obtient successivement le diplôme de Master Science de la Santé, à finalité professionnelle, mention Santé Publique, spécialité problème de santé et de développement des systèmes de santé dans les pays tropicaux, ainsi que le diplôme des études supérieures universitaires de nutrition, diététique et santé.

« Ce roman traduit le quotidien des africains dans son ensemble et plus particulièrement celui des guinéens. Quand j’ai fait ma petite analyse sur la situation critique du continent et de mon pays, je me suis dit qu’il y a des choses qui ne vont pas bien. Nos grands parents se sont bien battus toute une vie pour obtenir notre indépendance. C’était pour notre liberté, notre dignité. Au-delà, c’était pour nous aider à avoir une vie paisible et descente : pouvoir se nourrir – se vêtir – se loger – se soigner convenablement etc. Et quand je regarde aujourd’hui, la vie des africains, je me dis que cet espoir n’est pas là. Donc, pour moi, c’est un espoir perdu. Nous ne devons pas rester sans en parler afin qu’il ait une prise de conscience collective. Cela, pour trouver une solution afin de sortir de ce cercle infernal et de l’éternel recommencement désespérant (…)». Explique l’auteur.

PHOTO. Dédicace « Les Espoirs perdus »- L’auditoire

N’Famara Camara avec un regard craintif se pose moult questions. Dans le même ordre d’idée, il tente d’établir un rapport entre l’histoire et le présent. Mais un sujet le taraude l’esprit : le retard qu’accuse son pays après l’indépendance. Avec toutes les ressources dont la Guinée dispose sous son sol, elle peine depuis plus d’un demi-siècle à trouver la lumière au bout du tunnel. Autant d’équations que pose le médecin âgé de 42 ans.

Les Espoirs perdus, l’ouvrage est aussi évocateur et dénonciateur. Il compose 5 chapitres, et l’ensemble constitue 240 pages. Chaque grande partie de ce roman épluche cas par cas, les différents évènements sociopolitiques et économiques qui ont rythmé frénétiquement la vie des Guinéens. C’est-à-dire, du premier régime révolutionnaire avec Ahmed Sékou Touré jusqu’à celui d’Alpha Condé en tenant compte des régimes exceptionnels (Transition avec les putschistes).

Avec une plume éclairante, le médecin N’Famara conduit son sujet avec simplicité. Dans sa démarche, il s’accroche aux faits et en restant fidèle aux mots clés : liberté, conscience, patriotisme et développement.

Les Espoirs perdus, nous vous le recommandons…. Il est déjà dans vos rayons !

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