Dans la capitale guinéenne, les événements se bousculent à grande pompe, se piaffent et se trépignent à l’aurore de laSaint Sylvestre. C’est la guerre des intérêts sur fond de vacarmes médiatiques. La concurrence se révèle ardue entre les salles de spectacles, les grands hôtels de luxe et l’unique chapiteau de la ville. Une adversité factice entre des promoteurs "avides". C’est la traite - La période est juteuse.Eh oui,c'est quand même Noël et le réveillon ! À la fin, chaque organisateur d’événement veut faire une belle moisson. Que faire ? cependant, il va falloir se livrer à un marketing de communication sourd et aveugle. Beaucoup d'événements sont annoncés à Conakry mais les stratégies diffèrent pour faire le carton plein. Par endroits, les concepts mêmes se confondent. Mais les noceurs feront le choix entreboîtes de nuit, chapiteaux, restos, bouchons, hôtels, fast-food, ou simplesretrouvailles dominicalesentre familles, amis ou collègues de travail.
Sur toute l’année, le mois de décembre est la période la plus lucrative pour les promoteurs, mais aussi pour les artistes au top qui pourraient toucher à de gros cachets. Qui va se laisser faire ?