L’Arena Grand Paris s’apprête à vivre l’un de ses premiers grands rendez-vous africains. Inaugurée à la rentrée 2024, la nouvelle salle de Tremblay-en-France : moderne, vaste et conçue pour accueillir les plus grandes tournées internationales — vibrera le 13 décembre prochain au son de la Guinée. Ce soir-là, Azaya, y donnera un concert déjà annoncé comme historique.
Depuis plusieurs semaines, les signes avant-coureurs d’un événement hors norme s’accumulent. L’artiste, surnommé à Conakry « le Messi de la musique », a réussi un tour de force rare : faire écouler ses tickets et fermer boutique avant la date tant attendue. L’annonce de ce succès a déclenché un vent d’excitation dans la diaspora guinéenne d’Europe.
Ce concert d’Azaya sur les terres de Napoléon, symbolise une revanche culturelle, celle d’une génération d’artistes africains qui s’imposent désormais sur les plus grandes scènes européennes. Azaya, porté par un répertoire aux influences polymorphes, ambitionne de rendre fière sa Guinée natale.
S’ajoute à cela un suspense habilement entretenu par le chanteur de Conakry et son équipe de production. Si l’affiche officielle promet un live fort, Azaya garde secrets les noms des invités attendus sur scène. Plusieurs rumeurs circulent : collaborations surprises, passages d’artistes nigérians ou francophones, interventions d’invités venus de Conakry… Autant d’indices qui alimentent l’impatience et attisent la curiosité de la diaspora française.
Ce concert accoutre aussi une dimension symbolique forte : celui d’un artiste qui veut faire briller sa patrie de mille feux et sous les projecteurs franciliens. De ses débuts dans les orchestres de Conakry à ses triomphes aux folies bergères et à l’Arena Grand Paris, Azaya « confisque » depuis plus d’une décennie le sommet du hit-parade guinéen.
SITANEWS, Paris
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