A changer
Publié : 20 April, 2022

[Interview] Elie veut sauver des vies

Ce projet lui tient à cœur ! Elie Kamano n’est pas médecin, mais avec le cœur, il veut sauver tant de personnes atteintes de maladies graves. C’est l’ambition qui l’anime. Il trépigne d’impatience. Le « politiquo-artiste-activiste » guinéen met à contribution une cordée de leaders d'opinion pour réussir ce projet caritatif. En seulement deux (2) questions, Elie nous explique les stratégies adoptées pour aider ses nombreux compatriotes à recouvrer leur santé. L’oraison du cœur !
Interview réalisée par ©Sita

A travers un projet à connotation humanitaire, tu tentes de soigner des personnes malades. Peut-on en savoir davantage ?
J'ai été interpellé par deux personnes déficientes qui m'ont raconté leur calvaire devant l'insouciance et le silence de la société sur leur état de santé. N'ayant pas les moyens nécessaires de leur venir en aide, j'ai immédiatement pensé à impliquer les portes voix les mieux autorisés de notre pays afin de passer leurs messages auprès des autorités, des chefs d'entreprise, des patrons de médias et des personnes de bonne volonté.
Ce sont des portes voix de notre société et leur rôle est de faire un trait d'union entre ces personnes vivant avec ces pathologies et la haute classe de notre pays afin que chacun s'implique.
[caption id="attachment_18420" align="alignnone" width="960"] SÉANCE STUDIO : Crédit Photo Élie Kamano : Deuxième phase du projet hier avec la participation d'autres ténors de la musique Guinéenne. Il s'agit entre autres des grands frères Sekouba kandja et Fode Kouyate, de Mousto Camara, Levis Bobo, Seny Malomou, Koumba Aviane, Khady Diop, Keyla K, Ansty Crazy, Don Mic, Med Kante et Michel Theo." A posté Élie Kamano sur sa page Facebook.[/caption]
Comptes-tu institutionnaliser ce projet ? Au regard du nombre pléthorique de personnes malades sans assistance véritable. Penses-tu que l’État guinéen a-t-il fui ses responsabilités ?
Oui, naturellement que j'y ai pensé, car s'arrêter à cette unique phase, ce serait tuer l'espoir de milliers d'autres guinéens qui ne font qu'appeler pour s'inscrire sur une longue liste d'attente.
N’y a pas que l'État dans ce cas de figure, il y a aussi la société à qui il revient de donner le premier exemple comme ce que nous faisons.
Sitanews©
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