Photo : © Milla CAMARA
17 May, 2025

« Les Larmes de la Patience » de Daouda !

 

Dans une société moderne, mais rude et pressée, la patience est souvent perçue comme une vertu passive, une simple attente résignée. Pourtant, sous la plume de Daouda Conté, elle se révèle être une force active, un mécanisme silencieux qui façonne la résilience, l’amour, la solitude et l’espoir. Eh oui ! 

 

Publié aux Éditions La Bruyère et disponible depuis hier, vendredi 16 mai 2025, « Les Larmes de la Patience » de Daouda Conté est, en effet, une séquelle éditoriale : un recueil de poèmes. C’est une méditation profonde sur l’émotion de la patience et son rôle transformateur dans la vie humaine.

 

« Les Larmes de la Patience » est un cri silencieux. C’est une méditation poétique sur le temps, les épreuves et la lumière intérieure que chacun porte en soi. À travers ses vers, Conté donne chair à cette émotion. Il la rend palpable, presque tangible, sur des papiers glacés.

 

La patience, dans l’œuvre de Daouda, n’est pas synonyme de passivité. Elle se lit telle une tension procréatrice — une attente habitée par le désir de lumière. Le recueil de Daouda se comprend par sa richesse stylistique et l’utilisation habile de figures de style simples. Sur chaque ligne, l’attente devient alors un acte de foi, un chemin vers la dignité et l’amour, même dans les moments d’exil, de solitude ou de douleur.

 

Ce qui frappe aussi dans « Les Larmes de la Patience », c’est l’aptitude de l’auteur à donner voix à ceux que l’on n’écoute pas. Il fait parler les sérénités qui pleurent en secret. La patience, ici, est aussi celle des oubliés qui espèrent dans l’ombre. Le recueil devient alors un cadeau senti sur chaque mot utilisé — une plume profonde venue de Guinée (Conakry), le pays de Camara Laye.

 

L’émotion de la patience, telle que revisitée par Daouda Conté, enseigne la résilience face aux épreuves. Dans ce cas, la patience, loin d’être une faiblesse, devient une force. Elle permet de traverser les tempêtes de l’existence sans perdre espoir.

 

En fixant le prix de son recueil à 18 €, Daouda Conté affirme sa volonté de rendre la poésie accessible au plus grand nombre. Pour ceux qui le connaissent, de Lille à Paris jusqu’en Guinée, son engagement pour la culture ne se limite pas à la littérature. Il s’étend à l’événementiel, au booking, à la conception de projets et au management artistique. Cette année, il a coïncidé la dédicace de son tout premier ouvrage, « Les Larmes de la Patience », avec la troisième édition du festival Nimba, qu’il dirige d’une main professionnelle sous la bannière de sa structure AFRICA CULTURE 224.

 

Par Sita

 

 

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