L’artiste Élie Kamano poursuit sa lutte sur un chemin cousu de fils barbelés ! Le micro en main, Élie s’érige en voix courageuse, porteuse d’un engagement profond, au prix même de sa "liberté".
Figure populaire du reggae guinéen, Elie Kamano enjambe les frontières de son pays pour embrasser une identité plus « panafro-universaliste ». Son dernier titre « Hymne AES » chanté à gorge déployée, s’inscrit dans une dynamique de résistance et de quête de souveraineté. Par cette œuvre, Élie Kamano rend hommage aux dirigeants de l’Alliance des États du Sahel. Il salue aussi leur audace à sortir des schémas postcoloniaux et à s’affranchir des carcans hérités de l’impérialisme.
La chanson « Hymne AES » vibre aux sons d'un ralliement aux accents révolutionnaires. Les paroles, sobres et incisives, exaltent le courage des peuples du Burkina Faso, du Niger et du Mali. Ces nations, guidées par une volonté farouche de reprendre leur destin en main, s’érigent contre les ingérences extérieures.
À travers sa musique, le petit-fils de Malaya magnifie cette aspiration collective à la liberté et à la dignité. Dans son œuvre cantique, l’artiste voit en cela la seule voie pour garantir l’autonomie et la prospérité du continent africain. Son message exhorte à l’unité et à la solidarité entre peuples frères face aux défis contemporains.
Fidèle à son engagement, Élie Kamano utilise sa voix et sa notoriété pour stimuler les esprits. Ses prises de parole sur les réseaux sociaux, tout comme ses compositions musicales, défendent une autodétermination qu’il juge « inébranlable ». À travers ce clin d’œil appuyé à l’Alliance des États du Sahel, il invite l’Afrique à renouer avec ses valeurs fondamentales et à bâtir, dans l’union, un avenir affranchi de toute tutelle.
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Article de Sita
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