Photo : MCA/MMS
14 October, 2025

Le ministre Moussa Moïse salue la mémoire des maîtres du septième art

 

À l’occasion de la Journée Africaine du Cinéma célébrée ce lundi, le ministre guinéen de la Culture, Moussa Moise, a rendu un hommage appuyé aux pionniers du septième art en Guinée et sur l’ensemble du continent africain.


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Dans un discours officiel prononcé à Conakry, Moussa Moïse Sylla a salué la mémoire et l’œuvre de grands réalisateurs guinéens tels que Cheick Fantamady Camara, Mamadou Bah et Cheick Oumar Barry, ainsi que celle de figures emblématiques du cinéma africain, notamment Ousmane Sembène, Souleymane Cissé, Paulin Soumanou Vieyra, Djibril Diop Mambéty et Cheick Oumar Cissoko.

 

Le ministre a insisté sur l’importance de ces maîtres du cinéma qui ont posé les fondations d’un art engagé, porteur des histoires et des réalités africaines. Il a souligné la volonté de la Guinée de renouer avec son riche héritage cinématographique pour « montrer au monde que la Guinée est de retour sur la scène cinématographique africaine ».

 

Cette journée dédiée au cinéma africain vise à valoriser la diversité des talents et à promouvoir la production audiovisuelle sur le continent, un secteur en pleine expansion malgré les défis persistants liés au financement et à la distribution.

 

Moussa Moïse a félicité l’Office National d’Appui à la Création et à l’Industrie Cinématographique de Guinée (ONACIG). Cet office reprend ses missions de soutien, de structuration et de promotion du cinéma en Guinée. Il a cité plusieurs résultats concrets. Parmi eux, des formations, des ateliers d’écriture, un soutien à la production, la restauration des archives et des projections.

 

« La renaissance du cinéma guinéen repose sur l’unité de tous ses acteurs », a-t-il dit. Ces acteurs sont les réalisateurs, producteurs, techniciens, comédiens, distributeurs, exploitants, photographes, associations et syndicats.

 

Cette Journée Africaine du Cinéma, célébrée chaque 12 août, constitue une occasion symbolique de renforcer la visibilité et l’essor de l’industrie cinématographique africaine. 

 

Par Ibrahima SOYA

SITANEWS 🇬🇳

 

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