Guinée _ Benedi Records a longtemps été la soupape pour une pléthore de jeunes artistes. Ce mastodonte de la production a déniché des talents à gogo, au cœur des quartiers populaires de Conakry. Qui ne se souvient pas de Béni Compil’ (Volumes 1, 2…), à l’époque où la musique urbaine trônait en reine incontestée ?
Subitement, le label a mis un frein abrupt à sa production. Cette suspension a engendré un vide tangible. Aujourd’hui, bien que de nombreux artistes émergent, l’absence d’une structure professionnelle solide dédiée à la production et à la promotion de leurs œuvres se fait sentir. C’est dans ce contexte particulièrement stratégique que le retour du géant Benedi Records s’impose comme une attente pressante.
Un modèle économique robuste au-delà de la simple production…
Après avoir initialement focalisé son activité sur la production et le développement artistique pendant de longues années, le label Benedi Records se tourne vers un nouveau modèle économique plus juteux, à l’abri des aléas parfois ingrats et perfides du milieu artistique. Le label investit massivement dans la logistique. Il importe des équipements audiovisuels et des infrastructures lourdes de sonorisation.
Aujourd’hui, Benedi Records propose une gamme complète de services qui inclut : podiums modulables, systèmes de sonorisation performants, écrans LED haute définition, barrières de sécurité et bien d’autres dispositifs techniques. Ce business illustre la volonté du label de conserver son rôle d’acteur majeur et innovant dans la sphère musicale guinéenne.
Fort de son expertise éprouvée, Benedi Records serait en mesure d’insuffler un souffle nouveau et revitaliser la scène musicale urbaine du pays.
Les jeunes talents cultivent l’espoir et l’impatience à l’idée de ce comeback tant attendu. Benedi Records saura-t-il saisir cette opportunité inédite pour réaffirmer sa position de géant historique dans la production musicale urbaine du pays ?
Robert Bignamou
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