Dans l’univers du slam, Bademba flâne. Avec « Tungstène », son nouvel album, il louvoie entre chant et slam. Une réelle encyclopédie poétique et sonore. Ce nouvel opus résonne comme une pierre précieuse sur un lac gelé. Dense et lourd, l’album éponyme est à l’image du tungstène, ce métal éclatant de lumière.
L’œuvre sonore bat au rythme de l’âme. Mais Bademba ne hurle pas. Il murmure. Il scande sur le BPM (Battement par minute). Il insuffle. Chaque mot posé se déploie avec puissance. Chaque phrase marque une pulsation vive.
Entre chant et rap, entre souffle et silence, le slameur creuse. Il explore et éclaire. Les syllabes dansent. Les rimes flirtent avec une réalité brute, sous la lumière froide et tranchante du tungstène.
Ici, la langue n’est pas légère : elle pèse et résonne comme l’écho d’un monde où le verbe règne en maître. Un monde où les mots tranchent, où les rêves s’accrochent fermement.
Avec « Tungstène », Bademba ne reste pas dans l’ombre. Il est la lampe, la voix qui panse. « Tungstène » est un écrin de vocabulaire. Un dico vivant, un poète qui se raconte.
« Dans « Tungstène », le slam se révèle autrement : profond, lumineux, intense. Nous vous le recommandons vivement.
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