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Publié : 24 March, 2021

Ce jour où TAKANA faisait danser les « vieux démons » parisiens

Le 22 janvier 2020, Takana ZION faisait danser les dieux et les vieux démons du New Morning, l’une des salles les plus fréquentées de Paris, sous les reflets de la Tour Eiffel. Ici (New Morning), les plus grands jazzmen sont tous passés notamment : Chet Baker, Stan Getz, Art Blakey, McCoy Tyner, Dexter Gordon, ou encore Dizzie Gillespie. Ce qui fait de cette salle, l’une des plus prisées dans le 10è arrondissement (7-9 Rue des Petites Écuries) au cœur de la capitale française,
Le News Morning c’est le temple du jazz et bien d’autres genres musicaux : funk, reggae, soul, rock et même la musique cubaine. Le New Morning à Paname c’est comme une chapelle des mordus de la musique épurée. Le 22 janvier 2020, nous y étions pour vivre en cuivre le concert de Takana ZION, la légende du reggae guinéen. Ce jour reste monumental. C’était fou ! Treize mois après, nous avons encore en mémoire l’euphorie qui a régné durant cette soirée aux couleurs rastas.
En réalité, Takana devait ce concert aux parisiens. Puisqu’il avait fait de longues années sans se produire sur les terres de Napoléon Bonaparte. Ces deux derniers concerts en France avant ce 22 janvier 2020 furent le Festival Sun Ska et celui avec ses compatriotes formant le collectif Wonkhai 2020.
22 janvier, 22 titres !
Takana ZION avait essoré son public. Avec l’accompagnement des musiciens de Francel MIZIK, l’auteur de l’album Good Life a revisité tous ses albums : de Zion Prophet à Black Mafia 8. Le public avait aussi droit à quelques exclus de « Human Supremacy », l’album de toutes les attentes.
La party time avait démarré par l’animation de Sista BLUNTY avec ses 33 et 45 tours. Des musiques saintes du reggae, elle nous en a mis plein les oreilles avant la montée effervescente de Takana sur l’estrade. Ce fut un beau spectacle ! Les dieux et les vieux démons de New Morning s’en souviendront toujours.
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Ce rendez-vous était très riche en enseignements philosophiques rastas : l’amour, la paix, l’unité, la libération des peuples et l’éveil des consciences. Ce concert marquant le retour de Takana ZION sur la scène française après trois ans d’absence, a aussi permis au reggaeman de renouer avec des industries musicales parisiennes et ses vieux amis.
Takana repart avec Soulbeat Records
Après de longs pourparlers, Takana ZION s’engage (enfin) avec Soulbeat Records, sa maison mère européenne. Rappelons que ce major français avait déjà sorti « Rasta Government » en 2011 et « Good life » en 2016. Voilà qu’il paraphe à nouveau avec son ancien partenaire sur le projet « Human Supremacy » enregistré à Kingston en Jamaïque, sur les terres de Bob Marley. Pour l’instant, aucune date de sa sortie n’est confirmée mais Takana mise sur l’année en cours si tout se passe bien. Pour une mise en bouche, le premier titre de cet album sera dévoilé le 26 mars prochain. Suspense ?
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